Day One

Premier jour sans fumer.

Pas si dur finalement. Surtout que je me suis levé avec une révélation...

Et oui, je suis riche!!! Calcul rapide: entre le shit, les clopes, les feuilles, l'économie est d'environ... 500€ par mois (Et je ne compe même pas toutes les conneries que je m’envoie habituellement dans le gosier ou les sinus… On en parlera plus tars. Ici pas de langue de bois !).

Et moi qui ne pensais pas être assez con pour jeter l’argent par les fenêtres, ou plutôt le faire partir en fumer. Rendez-vous compte : 500 multiplié par 12, multiplié par 10, ça fait… soixante mille euros (j’écris en lettre parcequ’en chiffres ça me fait tourner la tête.)

Alors, en ce dimanche où touts les magasins sont ouverts (fêtes obligent), il va bien falloir que je trouve une utilité à toutes ces petites coupures, et il va aussi falloir que je refasse ma garde robe.
Et oui, le bagui délavé, ça va bien pour trainasser devant une série, un pétard au bec, mais quand je vous voie mesdemoiselles, si élégantes dans le métro parisien, il va bien falloir que je fasse un effort…

Résultat : enfin des fringues pour me tenir chaud cet hiver, c’est un bon début, non ?

Pour en revenir ou thème de ce journal, j’avoue penser à la flamme de mon briquet qui vient caresser gentiment mon bout de marocain. Ni trop, ni pas assez, jusqu’à ce que je puisse prendre entre mes doigts la résine sombre qui formera de petites boulettes, celles qui crépiteront, qui laisseront se diffuser dans la pièce cette odeur que je chérie tant et qui donneront à la fumé cette épaisseur que mon palais saurait reconnaitre mieux que n’importe quel fruit ou légume. Et, lorsque j’y aurait ajouter le tabac, que je l’aurai mis dans la feuille, je m’appliquerai, comme d’habitude, à le rouler en un cône parfait qui retrouvera sa place au coin de ma bouche...
Et merde. Je veux fumer. Si ce n’était pour vous, je me laisserai aller… Mais une résolution est une résolution. Et, comme je ne suis pas politicien, aucune raison que je vous mente.

Le shopping, ça occupe. Je n’avais jamais vraiment aimé ça pour tout vous dire. C’est vraie aussi que je me suis toujours sentie mal à l’aise en entrant dans une boutique, en demandant à une vendeuse qui me scrute de la tête au pied ce qu'elle pense de ce pantalon et si je ne devrais pas prendre une taille au dessus. Bizarrement, (ou pas), aujourd’hui c’était différent. J’était plutôt pas mal dans mes baskets. Est-ce le fait de ne pas être « fonce-dé » ou juste parce que je suis tombée sur la seule vendeuse sympa ? Je vous le dirais à la prochaine séance.
En tout cas, pour une première journée depuis un bout de temps, je n’ai pas fumé et je ne m’en sort pas trop mal.

Attendons de voire la suite...